Il est loin le temps où l’expert-comptable travaillait dans un bureau obscur, alignait des chiffres dans des livres centralisateurs et dupliquait les comptabilités à l’aide de papier carbone.

Machine à calculer ADDIATOR à double clavier fabriquée par les Etablissements “Le Girondin” à Bordeaux
L’arrivée de l’informatique dans les années 80 a tout balayé. Les logiciels de comptabilité ont progressivement équipé les cabinets d’expertise-comptable. Le changement de plan comptable en 1982 (applicable en 1984) a eu un impact significatif sur le degré d’informatisation de la profession. La mutation a été lente mais réussie. Les bénéfices de l’adoption des nouvelles technologies ont été partagés tant par les experts-comptables que par leurs clients.

Publicité pour le micro-ordinateur TANDY TRS 80 (1982) : « avec 250 clients, j’étais un expert-comptable affichant « complet ». Le micro-ordinateur TRS-80 m’a permis de tripler ma clientèle ».
Si les experts-comptables ont su s’adapter aux nouvelles technologies (et troquer la machine à calculer contre le tableur) et moderniser leur offre, leur image quant à elle mériterait d’être dépoussiérée : le grand public a encore aujourd’hui une image erronée de la profession et même les clients ne connaissent généralement qu’une partie de la palette des compétences de leur expert-comptable. La profession a encore des efforts de communication à faire dans ce domaine.

Extrait de l’interview d’un expert-comptable adepte de nouvelles technologies en 1981 (publiée dans L’Ordinateur de Poche n° 1 en avril 1981) : les préjugés ont la vie dure !
L’intégralité de l’interview est téléchargeable ici : L’usage des assistants personnels par un expert-comptable… en 1981
Les documents cités sont issus de ma documentation personnelle.
Approfondir le sujet :
L’informatique des années 80 / Ma collection / Ma documentation

Étant moi aussi comptable, cela me fait toujours rire, cette image que l’on a du comptable : des lunettes, qui ne vit que pour les chiffres…. alors que pour moi ce n’est pas du tout vrai. Bien sur, il y a beaucoup de chiffres, toute la journée, mais bon je ne fais pas que ça !
Bonsoir,
Heureusement que nous ne sommes pas tout le temps le nez dans les chiffres ! Ce n’est pas non plus notre travail !
Mais les préjugés ont la vie dure. C’est à nous, experts-comptables, et à nos instances de mieux faire connaître notre métier.
Cordialement,
Benoît RIVIERE
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