Dans de précédents articles, j’évoquais l’usage du langage VBA et de logiciels tels qu’EXCEL ou ACCESS dans nos missions d’audit en vue de faciliter la mise en forme et l’analyse de données. Cependant, d’autres langages de programmation structurés, tels DELPHI (déclinaison orientée objet du langage Pascal) ou le C++ (successeur du C également orienté objet) existent. A la différence du VBA qui est un langage interprété, DELPHI et C++ sont des langages compilés[1].
Indéniablement, la création d’applications, mettant en œuvre des formules pour lesquelles l’inaltérabilité et/ou la confidentialité doivent rester de mise (par exemple, calculatrices ou outils de calcul de primes, de RFA, d’impôts… à destination des clients et mettant en avant les compétences du cabinet), requière l’usage de langages de programmation compilés tels que ceux évoqués plus avant. En effet, l’utilisateur n’a pas accès au code-source du programme (contrairement aux développements en VBA) mais seulement à son exécutable (*.exe, *.com), il ne peut donc pas en modifier le fonctionnement (sauf à se lancer dans des opérations de décompilation fort ardues).
Les langages compilés assurent, de la même manière que le VBA, des passerelles avec des applications tierces, telles EXCEL, ACCESS ou WORD (mais la liste est beaucoup plus longue). Ainsi, il est aisé de prendre le contrôle d’EXCEL, d’ouvrir des feuilles de calcul et de les modifier avec quelques lignes de codes. La liaison opérée entre les processus de traitements programmés et des tableurs ou SGBDR étendent de manière infinie le champ du possible en matière de traitement de données. C’est ce que je vous propose de découvrir avec l’exemple qui suit.