Depuis plusieurs années, et la presse s’en est souvent fait l’écho, la cybercriminalité a envahi notre monde.
Le secteur financier et plus particulièrement la sphère boursière n’y échappent pas. Chaque année de nouvelles « cyberattaques » boursières (délit d’initié par le piratage informatique de données confidentielles, diffusion de fausse information financière influant sur le cours de bourse d’une société cotée par la création de « faux » sites Internet ou fausses rumeurs par les réseaux sociaux, manipulation de cours d’instruments financiers par le piratage de terminal de trading…) apparaissent.
Il était donc crucial de tenter de dresser un panorama de la cybercriminalité boursière dans le but de mieux comprendre les modes opératoires et les problématiques de potentiels manquements boursiers avec une composante « cyber », auxquels l’Autorité des marchés financiers (AMF) pourrait avoir à faire face.
Après avoir défini la cybercriminalité boursière et obtenu des ordres de grandeur du coût de la cybercriminalité (en général) et de l’impact d’une cyberattaque sur le prix d’une société cotée, l’AMF a analysé les différents cas disponibles publiquement, en essayant parfois d’anticiper l’avenir des cyber-manquements d’initié, des cybermanipulations de cours et des cyberdiffusions de fausses informations. Enfin, une cartographie synthétique accompagnée d’une analyse des facteurs favorisant la cybercriminalité boursière montre l’importance à venir de cette dernière et son impact sur toute la chaîne boursière.
Plus d’informations sur le site de l’AMF.
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